Nothing is lost, nothing is created, everything is transformed (Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme) –Antoine-Laurent Lavoisier (1743-1794)
Les lois de la nature sont immuables. Les technologies de protection de l’environnement les utilisent pour créer des installations durables. Les cheminées industrielles et de centrales électriques à bouilloires conventionnelles sont dépolluées par absorption de carbone. Les systèmes d’entreposage d’énergie naturels des édifices comme les toits de verdure servent à la production de biomasse et de produits de la ferme réduisant en même temps les coûts de climatisation des édifices. De nouvelles applications sont conçues chaque jour.
La traduction efficace est elle aussi soumise à ces lois. La science importe, même en linguistique. Évidemment parler votre langue maternelle fait de vous un expert dans votre langue… mais cette facilité et expertise ne s’applique pas à la traduction car celle-ci requiert une transformation.
Situation : une firme d’ingénierie allemande conçoit un système de protection d’avant-garde pour les lignes de transport d’énergie à haute tension d’une entreprise canadienne établie au Québec. La société est Hydro-Québec, le quatrième plus important producteur d’hydro-électricité au monde. Hydro-Québec commande les équipements et ajoute l’exigence d’obtenir des manuels d’utilisation en français aux clauses du contrat. Le fournisseur désigne un de ses ingénieurs, un membre du personnel qui « connaît » le français, pour rédiger le manuel.
Le résultat : les techniciens d’Hydro-Québec ne peuvent comprendre ses explications, et la société refuse le manuel et retient le paiement de 15 % du contrat. La firme d’ingénierie mandate alors une firme de traduction pour produire le texte. Malheureusement, le traducteur de langue française ne comprend pas les énoncés techniques. Le manuel est refusé une seconde fois.
Tout est bien qui finit bien : après ces deux mésaventures, le projet est confié à Richard Johnson, l’un de nos spécialistes. Richard détient une formation technique qui lui permet de faire de la recherche, bien pour comprendre la nouvelle technologie et réécrire tout le manuel. Le projet est finalement DANS LE MILLE et approuvé par Hydro-Québec !Situation : une des trois plus importantes firmes de traduction au monde est mandatée par Porsche AG pour la traduction d’un dépliant de fin et renouvellement de contrat de location de véhicule de l’anglais vers le français canadien. La firme de traduction assigne le mandat à un traducteur et un relecteur ne vivant pas au Canada.
Le résultat : le texte final est remis à Porsche AG qui retourne le document exigeant de reformuler certains paragraphes pour rendre le texte plus élégant. Ils ne sont pas satisfaits du matériel traduit, soutenant que la localisation des textes laisse franchement à désirer. La firme de traduction d’envergure mondiale ne désirant plus se fier à ses pigistes à rabais, elle mandate Richard Johnson pour qu’il reprenne le matériel.
Tout est bien qui finit bien : l’agence de traduction félicite Richard de lui avoir
« sauvé la donne » auprès de son client Porsche AG qui, de son côté, est pleinement satisfaite de la seconde mouture du texte. Cela démontre encore une fois qu’ON TARGET fait bien les choses.
La morale de ces histoires, c’est que si ces clients avaient mandaté ON TARGET au tout début, ils auraient épargné beaucoup de temps et d’argent, sans mentionner les dommages à leurs réputations…